La solitude
Cette semaine, pour la première fois depuis trèèèèèès longtemps, voire depuis toujours, je suis seule chez moi pour quatre jours : pas de chéri, pas d’enfants, toute seule, nada
Je ressens plusieurs sensations face à cette perspective.
– De l’excitation de n’avoir aucune contrainte : pas besoin de faire à manger pour 4, la maison qui va rester propre
pas d’horaires à respecter, ni besoin de courir à droite à gauche pour les activités de chacun…
– Paradoxalement, une certaine inquiétude face à ce vide, cet inconnu.
J’ai toujours l’habitude de penser à des millions de choses, planifier et organiser chaque journée pour ne pas être prise au dépourvu et pour avoir le contrôle sur ce qui va se passer, pour ne rien oublier, que tout soit « parfait »
Cette semaine, à part pour mes rendez-vous pro et perso, j’ai envie de lâcher prise et laisser venir l’imprévu, l’inconnu, profiter de ce qui arrivera sans rien planifier ni contrôler.
Bref, juste être moi face à moi-même 
Je vais pouvoir dormir, méditer, marcher, lire, regarder Netflix, voir mes amis….
Ou pas !
Mon mental est déjà en train de planifier pour combler le vide
Une chose est sûre, je vais profiter de cette solitude, de cette page blanche rarissime dans mon agenda hebdomadaire, pour faire face à mes parts d’ombres, sans me reposer sur personne, ni reporter sur mes proches mes états d’âmes, et juste profiter de ce qui arrivera.
CARPE DIEM







